La Vitesse, Une Erreur?

«La principale erreur de notre temps est de chercher en toute chose la vitesse. »
Expliquez voire discuter cette idée en vous servant d’exemples précis.

Nous sommes au siècle de la vitesse, le monde grouille, fourmille, s’agite pour concurrencer, moderniser, produire…Nous sommes entraînés dans une spirale qui s’accélère sans cesse. En essayant d’aller toujours plus vite, de gagner toujours plus de temps, ne faisons-nous pas le contraire, ne perdons-nous pas l’essentiel de la vie en essayant d’aller toujours plus vite?

Tout d’abord examinons la vitesse dans les transports, celle qui tue plusieurs millions de personnes par an. Cette vitesse est néfaste tout d’abord car elle cause plus de 50% des accidents meurtriers. De plus le temps gagné sur les routes est surévalué( de l’ordre de 6 min quand on roule en continu à 150 km/h au lieu de 130km/h pendant 100 kilomètres), enfin la tension et la fatigue accumulées ne valent pas les quelques minutes épargnées. Cette course à la vitesse a pu grâce à la technologie moderne profiter de moyens encore plus rapides et encore plus inhumains tel que le métro. Les gens qui prennent le métro pensent gagner du temps mais en réalité ils en perdent, car au lieu de prendre leur temps pour avoir un trajet plaisant, passer à pied dans des endroits qui leur sont agréables, seul pour se relaxer ou à plusieurs, d’une façon conviviale. Le temps du trajet même s’il est plus long ne serait pas perdu à attendre, être bousculer ou s’énerver.
Cette phobie de la perte du temps, est d’autant mieux illustré par le succès des «fast foods», ce terme désigne un mode de restauration rapide où les aliments sont préparés et servis dans un minimum de temps grâce à des techniques et des opérations planifiées. L’exemple le plus connu de ces restaurants rapides est le «Mac Donald», importé des états unis, on y mange vite et pour un prix très bas. Mais ce type de restaurants favorisent la vitesse au détriment du goût et de la qualité. De la même manière les individus qui vont manger dans ces restaurants perdent le meilleur du repas, au lieu de vivre celui-ci comme un temps de pause dans une journée effrénée, le vivent encore comme un stress au milieu des bousculades, s’en prendre le temps de goûter aux bonnes choses que la vie nous offre mais qu’il faut prendre le temps de savourer.
Cette obsession de vitesse se traduit aussi par un besoin de changer sans cesse: on change de voitures, de vêtements, de loisirs, de milieu…Cette soif de nouveauté jamais tarie.